Cameroun

Situé au creux du Golfe de Guinée, un peu au-dessus de l’équateur, le Cameroun fait la jonction entre l’Afrique centrale et occidentale. Il a la forme d’un triangle. Le pays s’étend sur 800 km d’est à ouest et sur 1200 Km du sud au nord. D’une superficie de 475 445 km2. Il est bordé au nord-ouest par le Nigeria, au nord-est par le Tchad, à l’est par la République centrafricaine et au sud par le Congo, la Guinée équatoriale et le Gabon. Le Cameroun dispose aussi d’une frontière maritime à l’ouest qui lui donne une ouverture de 364 km sur l’océan atlantique. Au sommet du triangle, au nord, il est coiffé par le Lac Tchad.

Villes principales : Douala (Capitale économique), Yaoundé (Capitale politique), Bafoussam, Garoua, Maroua.

Population 

Le Cameroun comptait en 2017, 23 248 044 habitants correspondant à plus de 200 ethnies différentes. Les 250 groupes ethniques estimés du Cameroun sont reparties en trois grands groupes (Bantous, Semi-Bantous, Soudanais).

Croissance démographique : 2,6 % par an (2016)

Densité de la population : 48,88 habitants / Km2

Espérance de vie : 57,93 ans (OMS, 2015) Taux de natalité : 36,84‰ Indice de fécondité : 4,63 enfants / femme (2015)

Taux de mortalité (palmarès) : 11,51 ‰ (2013)

Taux de mortalité infantile (palmarès) : 58,51 ‰ (2013)

Le français et l’anglais sont les langues officielles, elles sont parlées respectivement par 70 % et 30 % de la population. C’est la raison pour laquelle le Cameroun est membre à la fois du Commonwealth et de la Francophonie. Il s’agit d’un héritage du passé colonial du Cameroun qui a été un protectorat à la fois du Royaume-Uni(Cameroun occidental – 1922-1961) et de la France (Cameroun oriental – 1916/1919-1960) jusqu’à son indépendance en 1960.  L’allemand, langue du premier colonisateur est également connue par de nombreux citadins ainsi que l’espagnol.

Selon la littérature au sujet des dialectes, le Cameroun compte entre 250 et 300 langues. L’interaction permanente entre ces populations de diverses origines culturelles s’exprimant à la fois via les dialectes et les deux langues officielles a créé une troisième catégorie de langues dites langues composites. On peut citer parmi celles-ci, le pidgin, le camfranglais et le franfufulbe. Ces langues composites sont quotidiennement utilisées par les camerounais.

Etat laïc, le Cameroun est composé de deux principales religions : le Christianisme et l’Islam. On note aussi la pratique de l’Animisme par de nombreuses populations.

Selon la loi camerounaise, les fêtes légales se répartissent en deux catégories : les fêtes légales civiles et les fêtes légales religieuses. Les jours de fêtes légales sont fériés et chômés. Sont considérées comme fêtes légales civiles et célébrées comme telles sur l’ensemble du Territoire de la République Unie du Cameroun, les fêtes d’inspiration civile ci-après :

1er janvier : Jour de l’an
11 février : Fête de la Jeunesse
1er Mai : Fête du Travail
20 Mai : Fête Nationale.

Sont considérées comme fêtes légales religieuses et célébrées comme telles les fêtes d’inspiration religieuse ci-après :

Vendredi Saint
Ascension
15 août : 1’Assomption
25 décembre :  Noël
Fête de fin de Ramadan
Fête du Mouton

Le climat du Cameroun, du fait de sa situation géographique, présente deux nuances prépondérantes : le domaine équatorial et le domaine tropical. Le domaine équatorial, caractérisé par des précipitations abondantes, des températures élevées et stables et une végétation se dégradant au fur et à mesure qu’on s’éloigne de l’équateur. On y trouve quatre saisons bien tranchées : saison de pluie (de mars à juin), petite saison sèche (juillet et août), saison de pluie (de septembre à novembre), grande saison sèche (décembre à février), et la zone occidentale (Littoral, montagnes du Sud-ouest et hauts plateaux de l’Ouest) avec ses pluies surabondantes qui tombent pendant 9 mois d’affilée de mars à novembre.  Le domaine tropical, avec des températures élevées et des pluies peu abondantes, se subdivise également en deux zones climatiques de type soit soudanien (une saison pluvieuse de mai à octobre, une saison sèche de novembre à avril), soit sahélien, marqué par des pluies très irrégulières, mais absentes de décembre à mars.

Monnaie : Franc CFA (1€ = 655,96 XAF)

Le 06 janvier 1989, jour de l’Épiphanie, les Sœurs Mercè ARGERICH et Cristina LENSCAK accompagnées de la Provinciale Sr Argelina ALVAREZ et de Sr Dolores ROTA, partirent de l’Espagne pour une nouvelle aventure de la Congrégation en Afrique : Le Cameroun, précisément Yaoundé poignait à l’horizon. Mgr Jean ZOA et le Père Léon DEBRUYNE, alors curé à la paroisse Christ-Roi de Tsinga, les attendaient impatiemment pour une noble mission : l’accompagnement des milliers d’immigrés nordistes et la coordination de la catéchèse. Deux champs de mission s’ouvrirent pour la petite communauté nouvellement installée : la coordination de la catéchèse et la collaboration au projet d’accompagnement de la communauté nordiste. Les Sœurs Cristina LENSCAK et Mercè ARGERICH acceptèrent respectivement les propositions. Ce fut une réelle providence. Elles répondaient de facto au charisme et à la recommandation du Fondateur : « Allez éclairer les ténèbres de l’ignorance ». La communauté nordiste de Tsinga est un groupe composé de dix ethnies et dont l’effectif total va au-delà de1000 personnes. Il s’agit des immigrés de condition de vie précaire pour la plupart, partis de leur village à la recherche d’une vie meilleure. Leur insertion et leur épanouissement dans la capitale n’était pas chose évidente. Ils étaient très souvent victimes de l’exploitation et de l’hostilité des personnes retors. Malgré cette exécration à leur encontre, personne ne songeait rentrer au village, nourrissant l’espoir d’un lendemain meilleur. Par ailleurs, ils étaient aussi victimes de leur propre ignorance, ce qui adoubait leur misère. Devant ce panorama, il valait la peine à Sr Mercè de se joindre au Frère Xavier GUFFLET, Petit frère de l’Evangile, dont la vie était totalement vouée à ces Nordistes. Ensemble ils travaillèrent pour la promotion, l’autonomisation, l’épanouissement et l’insertion de ceux-ci dans la société. Après la Sœur Mèrcè, vint Sr Carlota MERIDA, Sr Emertha MUKAKABERA, Sr Christine MUKAMUSONI, Sr Claudine MUKANSANGA, Sr Jacqueline MUKAMURENZI, Sr Virginie NIKUNZE. La Sœur Argelina ALVAREZ permit à nombreux d’épargner en mettant sur pied une « banque interne » appelée Kawrital. Elles furent soutenues dans leur projet par des ONG, notamment : Caritas Neandertal, CORDAID d’hollande, FEDAC (Fundacion Educativa Dominicas Anunciata Coll) et actuellement par Anunciata Solidaria.



La deuxième communauté fondée en 1996 se situe à Abom dans l’arrondissement de Yaoundé V. Les Sœurs pionnières Soeurs Mercè ARGERICH, Miriam ZAPETA et Lucia GARCIA s’installèrent le 07 octobre 1996. La communauté naissante avait pour mission la formation des postulantes, la garderie d’enfants et l’animation féminine. En 2009, une école maternelle et primaire dénommée : École Maternelle et Primaire Notre Dame de la Charité d’Abom voit le jour, qui devient La communauté s’occupait aussi de la gestion de l’Hôpital dominicain Saint-Martin de Porrès de Mvog-Beti. La maison d’Abom fut le premier siège du Vicariat, d’août 2010 au 15 août 2014. C’est là que résidèrent la Supérieure du Vicariat et la Secrétaire. Elle abritait aussi les sessions du Conseil. Cette mission exprime les liens de fraternité qui existent entre les différents membres de la famille dominicaine. Certaines Sœurs dominicaines de l’Anunciata interviennent dans ce centre hospitalier. La troisième communauté du Cameroun nait à Djunang (Bafoussam), le 18 août 2020, une ville de l’Ouest du Cameroun où les Sœurs font la pastorale, enseignent quelques années au collège saint Thomas d’Aquin et travaillent en majorité au Centre de santé. – Initialement appelé dispensaire de Djunang, le Centre Médicalisé Catholique Saint Dominique de Djunang est créé en 1989 et a été sous la direction des volontaires et d’autres congrégations jusqu’à l’arrivée de l’Anunciata en 2000. Le 10 octobre 2000, l’Assistant du Vicaire général du diocèse de Bafoussam, l’Abbé Michel Tene et la Coordinatrice des centres sanitaires, la Sœur Milagros MATEOS firent cession du dispensaire à la Congrégation. Ledit dispensaire appartient en effet au diocèse de Bafoussam. Il offre aujourd’hui des services médicotechniques et administratifs et dispose d’une capacité de 52 lits d’hospitalisation, avec 32 employés et plusieurs offres de services en son sein : Accueil et orientation, consultation générale, hospitalisation, chirurgie (Bloc opératoire), Gynécologie, Consultation prénatale (CPN), Maternité, Ophtalmologie, Dentisterie, Laboratoire, Soins de Suite et de Réadaptation, kinésithérapie, Urgences (Ambulance en cas de nécessité), Radiologie/Imagerie, Pharmacie, Banque de sang et UPEC (Unité de Prise de Charge). À partir de 2005, l’ONG Recover a commencé à s’y investir pour l’agrandissement des infrastructures, pour l’équipement du dispensaire (Recover a offert du matériel sanitaire), pour la performance du personnel (Recover a porté sur elle la spécialisation des médecins et la formation des infirmiers (es) en Afrique pour certains et en Espagne pour d’autres.) et pour des soins accessibles aux pauvres (Recover missionnait des Volontaires spécialistes pour des soins et services gratuits…). Les différentes sœurs de la congrégation qui ont présidé à la bonne marche de cette structure sanitaire sont les suivantes : Sr Mercè ARGERICH, sœur Mirtha CABRAL, Sr Nathalie DOSSOU, Sr Diane ABENG, Sr Hélène LATTA. Notons que cette communauté a aussi accueilli les postulantes de 2008-2010 et en 2019-2020. Malgré tous les efforts consentis, les Sœurs rencontrent des difficultés dans la mission, la communauté de Djunang est ainsi fermée le 28 septembre 2021, laissant le diocèse de Bafoussam, le personnel et la population dans le regret et la désolation.





Communauté de Nylon

De nos jours, la communauté qui se trouvait à Komkana a déménagé et siège désormais dans un quartier résidentiel de Yaoundé : Nylon- Bastos. Dans cette communauté, les sœurs continuent la pastorale auprès des ressortissants de l’Extrême Nord en la paroisse Christ-Roi de Tsinga, coordonnent la catéchèse, participe à la pastorale paroissiale. Il faudrait rappeler que la communauté de Nylon était une communauté de formation pour les jeunes professes venant du noviciat et qui continuaient la formation à l’ITPR. La dernière promotion y a terminé en 2020. Il s’agit actuellement d’une communauté de mission et des Sœurs aux études



Communauté d’Abom

ujourd’hui, la communauté gère le Groupe scolaire bilingue privé Laïc notre Dame de la charité, ayant les cycles de la maternelle et du primaire, la session francophone et anglophone. C’est en septembre 2019 que la session anglophone vit jour. Aussi, la communauté continue la pastorale paroissiale avec l’accompagnement des groupes. Les deux communautés participent aux activités organisées par la famille dominicaine présente au Cameroun : Session de formation, rencontres, mission commune au Centre hospitalier Saint Martin de Porrès de Mvog-Bétsi.



 

 

 

Congrégration des soeurs Dominicaines de l’Anunciata – Vicariat Afrique.

 

 

Contacts

 

Siège du Vicariat BP 1160, Cidex-1 Abidjan-28

Phone: +225 2722522356

Email: info@anunciatavicariat.org

 

 

Congrégration

 

img
Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial
YouTube
LinkedIn
Share

Notice: ob_end_clean(): Failed to delete buffer. No buffer to delete in /htdocs/wp-admin/.default on line 349