Côte d’Ivoire

Pays d’Afrique occidentale baigné par le golfe de Guinée, la Côte d’Ivoire, d’une superficie de 322 462 km², est frontalier du Liberia et de la Guinée à l’Ouest, du Mali et du Burkina Faso au Nord et du Ghana à l’Est. Elle dispose aussi d’une frontière maritime au Sud qui lui donne une ouverture sur l’océan atlantique.

Principales  villes: Abidjan (Capitale économique), Yamoussokro (Ville natale de l’ancien président Houphouët-Boigny et capitale politique), Bouaké, Daloa, Korhogo, San Pedro, Gagnoa, Man, Divo, Soubré, Abengourou.

 

Population 

La population ivoirienne est assez inégalement répartie dans le pays. De plus, par sa situation géographique, la Côte d’Ivoire a toujours été un carrefour pour les nombreux peuples et ethnies de l’Afrique de l’Ouest. Véritable mosaïque ethnique, on dénombre aujourd’hui pour une population de 24 483 682 habitants (2017), plus de 60 ethnies différentes dans ce pays sans compter les autres nationalités venues du monde entier. Il s’agit entre autre des Sénoufos, Malinkés, Baoulés, Dans, Bétés, Agnis…, le Français étant la langue officielle véhiculée et comprise de tous, même s’il en existe quelques variances selon les niveaux d’instruction.

Voici la carte des quatre (04) grandes familles ethniques de la Côte d’Ivoire

Parmi les populations étrangères installées en Côte d’Ivoire, on compte :
Burkinabè : environ 3.000.000 hbts
Ghanéens : environ 500.000 hbts
Guinéens : environ 300.000 hbts
Syro-Libanais : environ 100.000 hbts
Français : 20.000 hbts dont un tiers de bi-nationaux
Les Allemands, les Belges, les Améraicains…  
Croissance démographique : 2,59 % par an
Densité de la population : 75,93 habitants / km²
Espérance de vie : 58,01 ans (2014)
Taux de natalité : 29,25 ‰ (2014)
Indice de fécondité : 3,63 enfants / femme (2014)
Taux de mortalité : 9,67 ‰ (2014)
Taux de mortalité infantile : 60,16 ‰ (2014)

Sur le plan linguistique, la Côte d’Ivoire offre une grande diversité: on y dénombre plus de 70 langues. La quasi-totalité des langues appartient à la grande famille nigéro-congolaise. On y  distingue les langues ouest-atlantique à savoir kwa, gour, krou et mandé Par ailleurs, le dioula occupe une position privilégiée, car il sert de langue véhiculaire commerçante entre les Ivoiriens. De plus, bon nombre d’eux parleraient au moins deux langues africaines dont le dioula, le baoulé, le bété et l’agni. Quant au français, c’est la langue officielle de l’État et celle de l’école. Il en existe trois variétés: le français ivoirien qui correspond pour l’essentiel au français standard, mais avec une prosodie toute particulière influencée par les langues tonales d’Afrique ; le français populaire ivoirien provenant d’une appropriation spontanée et libre du français et le «nouchi», un argot né au début des années 1980 appelé aussi le «français de la rue». Le nouchi se caractérise au niveau lexical par des changements de sens et des emprunts aux langues ivoiriennes, notamment au dioula.

Il n’existe pas de religion majoritaire en Côte d’Ivoire. Plus du tiers des Ivoiriens (38 %) adhère à l’islam. Suit le christianisme, surtout le catholicisme (22 %) et le protestantisme (5,5 %).  Le reste de la population, notamment dans les campagnes, est demeuré fidèle aux religions traditionnelles ou tribales (17 %), qui imprègnent plus ou moins profondément les autres croyances. Enfin, 17 % des Ivoiriens pratiquent d’autres religions.

Soulignons qu’il peut exister des liens entre la religion et les langues en Côte d’Ivoire. Ainsi, l’usage de la langue française, par les chrétiens et assimilés tandis que l’arabe et le dioula sont utilisés par les musulmans.

Sans oublier les fêtes religieuses telles que la Pâque, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption la Tabaski, la Toussaint, le Maouloud et la Noël, la Côte d’Ivoire célèbre les fêtes civiles suivantes :

20 Mars : Journée internationale de la francophonie

1er Mai : La fête du travail

30 Juillet : Flamme de la Paix

07 Décembre : Anniversaire du décès du père de la nation, Félix Houphouët-Boigny

31 Décembre-1er Janvier : La fin d’année- Nouvel an

Pour toutes ces célébrations ci-dessus citées, les jours sont chaumés et payés.

 

Le climat de la Côte d’Ivoire est situé dans une one de transition entre le climat équatorial humide et le climat tropical sec. Au sud, on note une saison des pluies qui dure de mai à novembre, et le reste du temps des précipitations occasionnelles et des températures tournant autour de 30°C, ceci dans une atmosphère très humide. Quant au nord, la saison des pluies est moins marquée et s’arrête en septembre, suivi d’une saison plus sèche, avec un ciel clair et des nuits fraîches, de novembre à mars.

Monnaie : Franc CFA (1€ = 655,96 XOF)

En Côte d’Ivoire, la Congrégation est arrivée en 1975 à ONO, mais aujourd’hui elle compte 4 communautés : Deux à Bonoua dans le diocèse de Grand – Bassam, une à Abidjan dans l’archidiocèse d’Abidjan et une à Bouaflé dans le diocèse de Daloa.




– Communauté d’Abidjan

Elle fut fondée en 1992. Les trois premières sœurs Crisanta MARTINEZ, Teresa REIXACH et Maria José ABAD alors jeune professe affectée, s’installèrent le 06 octobre 1992. La nouvelle communauté avait pour mission principale la formation et l’accompagnement des premières Sœurs africaines qui avaient professé un mois avant (septembre). À cette activité, s’ajoutaient l’alphabétisation des enfants et jeunes non scolarisés ainsi que l’accompagnement spirituel des malades à l’hôpital de Cocody et la direction du cycle fondamental du CELAF depuis son inauguration en 1993 représentée par Sr Crisanta MARTINEZ. Depuis le 15 août 2014, la communauté d’Abidjan est le siège du Vicariat saint François Coll et depuis le 15 août 2019, c’est la maison de formation pour nos jeunes professes qui étudient au CELAF.





– Communauté de Sainte-Rita

Elle fut fondée 1977. Les Sœurs pionnières arrivèrent le 26 juillet 1977. Il s’agit des Sœurs : Evarista RUBIO, Cristina CUESTA, et Dominica VICENTE. La mission assignée à cette communauté naissante était la charge d’un internat du primaire. Deux ans plus tard, à la suite des pourparlers entre parents d’élèves et Fondateurs du centre féminin qui n’avait qu’un an d’existence, la mission de la communauté connut un petit bouleversement. Elle sera dorénavant responsable d’un collège de l’enseignement général dont seront bénéficiaires les jeunes filles uniquement. Le collège démarra en 1979 avec la 6ᵉ. Il s’agit du collège Sainte-Rita. La communauté sainte Rita a aussi à sa charge l’école Primaire Notre Dame des Apôtres de Bonoua : Elle appartient au diocèse de Grand-Bassam et existe bien avant l’arrivée de la Congrégation à Bonoua. Elle était alors dirigée par un laïc. Elle sera mise sous la responsabilité de la communauté vers 1992. En plus de la mission éducative, la communauté participe aussi à la pastorale paroissiale avec la catéchèse et l’animation des groupes.





Communauté de Bonoua – noviciat

Fondée en 1987, les Sœurs Encarnacion MARTINEZ, Pepa VILA et Pilar LOZANO se réunirent sous un même toit dès 1988. À la même année vint les Sœurs Mercedes SANCHEZ et Maria Luisa PUENTE. La mission principale de la communauté est la formation : le postulat (juste quelques année) et le noviciat. À celle-ci s’ajoute la rééducation des handicapés au centre Don Orione par une Sœur, l’apostolat rural auprès des femmes, la direction de l’école maternelle de la paroisse Saint-Pierre Claver qui existait déjà. La Maternelle Saint Laurent : Elle est fondée par le Père Angelo MUGNAI, Fils de la Divine Providence et appartient à la paroisse Saint Pierre Claver de Bonoua. Elle fut ouverte le 16 septembre 1974 bien avant l’installation des Sœurs à Bonoua. Dès 1978, l’école fut sous la charge de la Congrégation présente à Bonoua.



– Communauté de Bouaflé:

Elle fut fondée en 1980. Les Sœurs pionnières arrivèrent le 20 octobre 1980. Il s’agit des Sœurs Josefina ALFARO, Consuelo FERNANDEZ et Ludivina PARDO. La mission de la nouvelle communauté consistait à faire l’animation rurale et à s’occuper des malades de la localité et des villages environnants. Les Sœurs pratiquaient l’itinérance à la rencontre des malades, visitaient les prisonniers. En ce temps, la communauté n’avait aucune structure sanitaire. Aujourd’hui, la communauté dispose d’un dispensaire dénommé Dispensaire des Sœurs dominicaines de l’Anunciata, avec de nouveaux services tels que la consultation prénatale, l’imagerie (échographie), le laboratoire et la maternité. Il elle dispensait aussi les cours dans certains collèges secondaires de la place et visitait les prisonniers, mais cette dernière activité est momentanément arrêtée.

 

 

 

Congrégration des soeurs Dominicaines de l’Anunciata – Vicariat Afrique.

 

 

Contacts

 

Siège du Vicariat BP 1160, Cidex-1 Abidjan-28

Phone: +225 2722522356

Email: info@anunciatavicariat.org

 

 

Congrégration

 

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